Pierre Morel

"En tant que photographe basé à Paris, une grande partie de mes missions sont dans la capitale et dans la région Île-de-France. J'ai souvent un ou deux sacs lourds avec moi, ou une valise et des trépieds. Avant d'avoir un vélo cargo, j'utilisais le métro ou des taxis, pour le premier, c'était toujours une fatigue des escaliers et une complication de retards, pour le second, un coût financier et un bilan écologique non négligeable.

Passé au vélo cargo, d'abord un petit gabarit, puis 2 plus roulants, je me suis rendu compte que je pouvais sans soucis réaliser mes missions dans un rayon de 20/25 km autour de mon bureau, qu'importe le dénivelé. Je peux charger tout ce qu'il me faut, j'arrive à l'heure, directement sur le site du shooting, je suis plus frais et le temps de trajet retour me permet de décompresser de journée de shooting parfois intense. Qui plus est, en termes de relation client, c'est perçu comme singulier et comme une force.

Un sujet de discussion positif. J'ai demandé à mes stagiaires et assistant·e·s de choisir aussi le vélo, et ça s'avère gagnant pour tout le monde. Je travaille dans un coworking où il m'arrive de prêter mes vélos pour d'autres freelances créatifs. Pour mes reportages en dehors de Paris, je réalise un mix de transport entre le train avec transport d'un vélo plus classique équipé de sacoches ou je projette l'achat d'un vélo pliant pour palier à l'absence de place vélo dans certaines rames. Le taxi ou la location de voiture peut toujours dépanner en dernier ressort quand on arrive dans certaines villes."