Le réseau des CMA se mobilise pour garantir l’avenir de l’apprentissage dans l’artisanat, une voie plébiscitée par la jeunesse !
Le réseau des Chambres de Métiers et de l’Artisanat se mobilise partout en France pour promouvoir ses métiers et le meilleur moyen de s’y former : l’apprentissage. Du 26 janvier au 2 février, soyez curieux, venez découvrir l’un de nos 250 métiers, les débouchés et la façon de s’y former ! Un engouement confirmé par la grande étude de CMA France #MoiJeune avec 20 Minutes - OpinionWay.
L’artisanat recrute, les CMA vous forment !
L’artisanat a le vent en poupe et les chiffres le confirment. En 2023, la barre des 200 000 apprentis formés dans les entreprises artisanales de moins de 20 salariés a été franchie et 1 apprenti sur 4 en France évolue dans le secteur de l’artisanat (baromètre ISM Maaf).
Les effectifs du réseau des CMA ne cessent de progresser, le positionnant comme premier formateur de France avec 112 500 apprentis en formation initiale et 130 000 chefs d’entreprise en formation continue en 2023.
Clé de voûte de l’artisanat, l’apprentissage est le meilleur moyen d’acquérir un savoir-faire en adéquation avec les besoins des entreprises. C’est la certitude pour l’apprenti de trouver rapidement un emploi et de se construire un avenir. Les chiffres ne mentent pas, le taux d’insertion dans l’emploi est excellent : 80 % des apprentis trouvent un emploi 7 mois après l’obtention de leur diplôme et 1 sur 2 deviendra son propre patron.
Pour le faire savoir et promouvoir les 250 métiers de l’artisanat, les CMA se mobilisent lors de cette semaine exceptionnelle. Découverte des parcours de formation initiale et continue, questionnement sur l’orientation professionnelle : les CMA sont là pour répondre à tous ceux qui s’interrogent sur leur avenir.
L’engouement autour de l’artisanat est une constante forte. Le réseau des CMA accueille toujours plus de candidats qu’il s’agisse d’apprendre ou de continuer à se former. Cette semaine dédiée à l’apprentissage est d’autant plus importante que l’artisanat est un secteur qui recrute. Promouvoir nos métiers, c’est anticiper le risque de pénurie de main d’œuvre et répondre à l’enjeu de la reprise d’entreprises. La formation par apprentissage c’est préparer la relève. C’est un enjeu primordial pour l’avenir de nos entreprises, la transmission de nos savoirs et pour le dynamisme économique de nos territoires.
Grande étude #MoiJeune : l’apprentissage dans l’artisanat, une formation répondant aux attentes de la jeunesse !
La grande étude #MoiJeune menée par 20 minutes et OpinionWay pour la Chambre des métiers et de l’artisanat réalisée auprès de 700 jeunes de 16 à 29 ans illustre l’engouement autour de l’apprentissage et de l’artisanat. Les jeunes sont 86% à avoir bonne image de l’apprentissage, dont 32% une très bonne image ce qui démontre la force d’attraction de cette formation. Cette image très positive s’explique car l’apprentissage prépare bien à la vie professionnelle pour 89% des jeunes et permet selon 81% d’entre eux de facilité l’accès à l’emploi. Ils sont même 90% à vouloir que l’apprentissage soit mieux valorisé dans notre société.
Le lien privilégié entre une jeune génération en quête de sens, d’épanouissement se confirme. Ainsi pour 85% des jeunes, les métiers de l’artisanat sont des métiers qui rendent fiers.
Enfin, on constate que la « reconversion » professionnelle dans l’artisanat s’ancre fortement dans la jeunesse. 41% des sondés ont franchi le pas ou l'envisagent sérieusement dans quelques années.
2024, une année charnière pour l’avenir de la formation par apprentissage dans l’artisanat
Si l’objectif poursuivi par le réseau des CMA est en adéquation avec le cap fixé par le Président de la République, à savoir atteindre le million d’apprentis et tendre vers le plein emploi, une menace pèse néanmoins sur la formation par apprentissage.
En effet, la dernière révision des niveaux de prise en charge des contrats d’apprentissage (NPEC), qui financent la formation des apprentis, a pour conséquence de menacer directement l’avenir de l’ensemble des 250 métiers de l’artisanat.
Alors que la rentrée prochaine approche à grands pas, le réseau des CMA demande que la concertation promise par le gouvernement puisse s’ouvrir au plus vite.
« La seconde révision des niveaux de prise en charge des contrats d’apprentissage applicable depuis le mois de septembre dernier a pour conséquence de rendre déficitaire plus de la moitié de nos formations. Dans ces conditions comment imaginer pouvoir continuer à former une nouvelle génération d’artisans ? » interroge Joël Fourny président de CMA France.
Ne prenons pas le risque de casser ce qui fonctionne dans un moment où les sujets d’inquiétudes sont déjà nombreux.
L’actualité est marquée par l’inquiétude, et ce contexte pèse sur le moral des chefs d’entreprises. Les motifs de préoccupations sont nombreux qu’il s’agisse du coût des matières premières, de l’énergie, des salaires, du manque de main d’œuvre, des marges, de la trésorerie, et in fine du risque de faillite….
« Pourquoi alors ajouter des difficultés aux difficultés alors que nous avons un système qui fonctionne, qui génère des réussites et tient toutes ses promesses tant pour le jeune que pour l’entreprise. A moyen terme le risque est grand de créer des espaces de « désert artisanal», s’inquiète Joël Fourny Président de CMA France.
Joël Fourny appelle le ou la futur(e) ministre en charge de l’apprentissage à lancer dès sa prise de fonction cette nouvelle concertation nécessaire à la survie des métiers l’artisanat.
« Il est urgent d’en discuter, de revoir la méthode de définition des NPEC, et cette concertation doit s’ouvrir dans les tous prochains jours. Car le risque est réel avec des conséquences immédiates et très concrètes qui ne feront qu’empirer dans les années à venir. Cela se traduira dès 2024 par moins de jeunes disponibles dans les entreprises, donc une pression accrue sur les métiers déjà en tension demain, et l’absence de repreneur après demain. On va vers une catastrophe sans comparaison avec les défaillances actuelles. Au-delà de nos CFA, c’est l’avenir même de nos métiers, de nos entreprises qui est en jeu. On peut encore l’éviter. Il est vital pour l’artisanat que des mesures soient prises pour sauver la rentrée 2024 », conclut Joël Fourny
CMA Formation : une garantie de qualité
2024 verra s’installer un nouveau nom pour les 146 centres de formation du réseau : « CMA Formation ». Ce changement est une évolution stratégique qui marque la dimension nationale de l’outil de formation du réseau des CMA et sa capacité à offrir à chacun des programmes de formation de qualité.
« Avec la nouvelle dénomination « CMA Formation », nous souhaitons uniformiser et rendre plus cohérent notre offre de formation. C’est la promesse de notre formation : offrir un même niveau de qualité pour toutes les formations partout sur le territoire » déclare Joël Fourny, Président de CMA France.